Tabagisme et grossesse

Le tabagisme actif comme passif au cours de la grossesse a un impact sur le foetus, le nourrisson, l'enfant, la femme et son entourage. Il est difficile d'entendre encore dans l'état actuel des connaissances qu'il vaut mieux fumer que d 'être énervé par un sevrage au cours de la grossesse. C'est faux : le tabagisme est un risque a court, moyen et long terme pour l'enfant et sa famille.

Les bénéfices d'un sevrage pour la femme enceinte sont :

À court terme : c'est une diminution du risque de fausse couche spntanée, d'accouchement prématuré.

À moyen terme : une meilleure croissance du cerveau du foetus, une diminution des signes de sevrage du nourrisson dans les premiers jours de vie avec des pleurs excessifs, et pour la mère une meilleure cicatrisation.

À long terme :  c'est diminuer les risques d'asthme de l'enfant, diminuer le risque de syndrome d'hyperactivité... Il faut savoir également que lorsque l'enfant a été exposé au tabagisme au cours de la grossesse, l'âge de la première cigarette est 10ans en moyenne et qu'ils sont plus rapidement dépendants.

Le bénéfice pour la famille est l’arrêt du tabagisme passif. Et une amélioration de leur santé et une diminution du risque de problèmes cardiovasculaires et de cancer.

Au cours de la grossesse, le sevrage tabagique est pris en charge à 100% par la sécurité sociale à hauteur de 150 euros. Attention, vous devez faire l'avance du tiers payant auprès du pharmacien.

Pour ce qui concerne la cigarette électronique, dans l'état des connaissances actuelles, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ne recommande pas la cigarette électronique comme outil d’aide à l’arrêt du tabac, car son efficacité et son innocuité n’ont pas été suffisamment évaluées pour le moment. En mettant en jeu la balance bénéfice/risque, La Haute Autorité de santé (HAS) considère que du fait de sa toxicité beaucoup moins forte qu’une cigarette, son utilisation chez un fumeur qui a commencé à vapoter et qui veut s’arrêter de fumer ne doit pas être découragée. La HAS recommande au fumeur d’en parler avec son médecin traitant qui lui proposera une stratégie personnalisée et adaptée pour arrêter de fumer.

Vous pouvez discuter de votre dépendance à votre Généraliste, Gynécologue-Obstétricien, Sage-Femme, Kinésithérapeute. Certains praticiens ont une spécialité en tabacologie.

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